vendredi 19 décembre 2008

Rencontre avec un auteur : Jacqueline Brenot




Le public a été extrêmement attentif et très curieux de connaître certains points au sujet du livre "La dame du chemin des Crêtes". Son auteure le présente, en traçant les liens existants entre les trois villes à travers lesquelles, d'une manière ou d'une autre, sa mère est directement l'épicentre des événements qui font l'essentiel du récit. D'abord dans le Constantinois et à Alger, ville où elle vécut dans un bâtiment qui s'appelait "Le Chemin des Crêtes". Puis Marseille, dans son appartement d'exil, où elle adoptera une autre façon de vivre. Enfin Tozeur et les dunes frontalières, entre Tunisie et Algérie, du haut desquelles, les cendres du corps maternel seront éparpillées par le vent du désert, lors d'un exaltant coucher de soleil.
Les questions fusent et Jacqueline Brenot répond avec une grande précision et une émotion tangible dans son regard. Une soirée vraiment réussie, d'un incontestable intérêt. E. Caveri.

dimanche 23 novembre 2008

Bernard Cornet au catalogue


Témoignage autobiographique - En 1968, le bagne de Cayenne n'existe plus. Pourtant les Français ignorent qu'un bagne militaire secret martyrise les enfants de la Patrie.
Aujourd'hui ce bagne est aboli et est devenu une prison civile où sont détenus de dangereux délinquants. 56 pages 9,50 euros (disponible à l'ALEC)

Bernard Cornet au catalogue



Bernard Cornet s'est pris de passion pour les hirondelles. Par ce petit livre l'auteur veut nous faire partager les émotions qu'il a ressenties en observant les hirondelles. Il a écrit ce qu'il voit, il dit ce qu'il éprouve avec des mots simples mais en mettant du coeur et de l'énergie.
Illustrations de Romain Sator. 20 pages 5 euros (disponible à l'ALEC)

Augustin Camilleri au catalogue


La Thérapie du futur
est le 2e roman d'Augustin Camilleri. "Peut-on croire à une thérapie qui guérit toutes les maladies? C'est le but que s'est fixé Jarod West, jeune et brillant chercheur. Sur le point d'aboutir, le professeur Bellone lui vole son carnet de notes. Ce dernier se croit au dessus de tou soupçon. Il ne s'imagine pas que Jack Morley, un lieutenant implacable, aux méthodes marginales est à ses trousses."
Thriller plein de rebondissements...
270 pages - 17 euros, en vente à l'ALEC

Augustin Camilleri au catalogue

Jusqu'où ira Maxilas ?
Dans ce roman, l'auteur offre une fresque de vie, riche de sentiments, de sacrifices et d'amour. "Victime d'un accident de la route, Amandine se retrouve handicapée et orpheline. Suite à ce drame, dont il n'est pas responsable, Maxilas, mécanicien se fait licencier. Il décide de ne pas abandonner l'enfant et, se met hors la loi, pour gagner beaucoup d'argent et assurer la guérison d'Amandine.
270 pages - 17 euros à commander à l'ALEC.

mercredi 12 novembre 2008

Pour accompagner la Librairie de France à New-York


Un message aux habitués de la librairie : Vous pouvez lire et voir quelques uns des épisodes de l'histoire de la Librairie de France, sur ces liens. Nous exprimons notre cordiale gratitude à nos amis qui nous soutiennent depuis 25 ans. Nous avons besoin de vous. E Molho.

http://www.nytimes.com/2007/07/15/nyregion/thecity/15fren.html

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article8392

http://www.pagegangster.com/p/C3jZX/1/


http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3934769,00-etats-unis-la-derniere-librairie-francaise-va-fermer-.html

http://bibliobs.nouvelobs.com/2007/10/30/tendance

http://www.actualitte.com/actualite/1287-Librairie-francaise-NewYork-fermeture-loyer.htm

http://medialibre.info/unjourenfrance/spip.php?article433

http://www.pangea.org/~jbardina/jourfr00.htm

http://frencheuropean.com/Our%20history.htm

http://www.france5.fr/la-grande-librairie/index.php?page=article&numsite=1403&id_article=4946&id_rubrique=1406

La Librairie de France à New-York va disparaître

S'il se trouve quelquefois des coïncidences étranges, il en fut une il y a un peu plus d'une semaine. La veille de mon départ pour N Y, l'émission littéraire La Grande Librairie, mettait sur la scène une rencontre d'auteurs américains, ou plutôt vivants à New-York, et la Librairie de France de New-York. Je savais que cet établissement créé en 1932 par un amoureux de la littérature française, Monsieur Molho, allait devoir fermer ses portes dans moins d'un an. Je ne pouvais manquer de me rendre dans ce tout petit territoire de la culture française. L'accueil est chaleureux. Un petit escalier descend au sous-sol... Et là une caverne d'Ali Baba pour tout amoureux des livres ! D'anciens livres aux reliures de cuir protégées sous une couverture en plastique transparent. Et dans son bureau, qui fut celui de son père, Emmanuel Molho, m'accueille, les yeux brillants de bonheur. Il est heureux et fier de recevoir la visite de Françaises qui viennent le soutenir dans l'épreuve qui le blesse de jour en jour. En septembre 2009, le bail de la librairie que son père avait créée, puis qui avait édité bon nombre de grands auteurs pendant la Guerre, Saint-Exupéry, Sartre, Aron, Mauriac, Maritain et d'autres, atteindra un montant exorbitant, qu'il ne pourra plus payer. La librairie, située au pied du Rockfeller Center sur la 5e Avenue, devra fermer. Le stock phénoménal de livres anciens, de Plutarque à La Fontaine, de Balzac à Saint-Exupéry, de Muriel Barbery à J-M-G Le Clézio pour les écrivains contemporains des belles lettres, devra disparaitre.
La fille d'Emmanuel Molho, Déborah, m'avoue trois jours plus tard lorsque je reviens les voir, qu'une grande partie des livres devra être jetée. Ce n'est pas possible. Il y a bien quelque chose à faire pour éviter cela. En parler déjà autour de soi, sensibiliser les gens à la disparition du dernier lieu de culture et de littérature francophone dans le pays le plus puissant. Cette jeune femme très agréable est heureuse de rencontrer une "Française de Paris". Heureuse aussi que des amoureux de la littérature s'intéresse au triste sort d'une perle de la culture française dans une forêt peuplée de bâtiments gigantesques ; perdue au milieu de l'esplanade bordée de vitrines prestigieuses, l'antre des grands écrivains.

lundi 10 novembre 2008

En direct de New-York City


New York 5 Nov 2008

Il commence à pleuvoir sur Broadway.
Le ciel est gris.
Les coeurs sont gais.
Une nouvelle ère commence.

Un monde d'amour et de paix.
Il faut y croire.
Faut le vouloir.

Sur Broadway,
Statue de la Liberté,
Dans les entrailles des Twins Towers,
Dans le Bronx, ou Central Park,
Il pleut...

Sur la Librairie de France,
Sur l'Empire State Building,
Sur la cinquième ou JFK Airport,
Il pleut...

Sur Chicago, Miami,
Sur Philadelphie,
Il ne pleut pas.

San Francisco regarde la mer.
Loin de là, Washinghton DC se prépare
Pour un autre avenir.
Il pleut peut-être.

La pluie est gaie,
Les gouttes rayonnent,
Tant de lumière,
Pour un seul homme.

A moins que ce ne soit lui,
Barack, qui irradie cette vie,
Cet espoir, la confiance et l'amour.
Les coeurs sont gais.

Il peut pleuvoir sur Broadway,
Au coeur des Twins, ou loin d'ici
De par le monde, les océans,
La pluie est gaie.

Gisèle Meunier - en direct de NYC
Broadway - 5 nov. 08
65 avenue Edouard Gourdon
77330 OZOIR LA FERRIERE
FRANCE

vendredi 10 octobre 2008

Michel Féli, membre de l'ALEC primé


Michel écoutant, avec émotion, une collégienne lui expliquant le choix de ce livre.

l'ALEC au salon du livre d'Histoire de Meaux

Deux membres de l'ALEC se sont retrouvés samedi et dimanche sur le salon du livre Histoire et Témoignages à Meaux.
On pourrait regretter l'insuffisance de visiteurs, qui a mobilisé un très grand nombre d'auteurs, et non des moindres, pendant deux jours. Les amateurs de livres à caractère historique se faisaient rares alors que les tables offraient une grande diversité de sujets. Tels les livres de Jacques Arnault, Jean-Claude Olivier, Jacqueline Brenot, Martine Jacquot , Claude Chaix et Gisèle Meunier représentaient des époques particulières de la grande Histoire. Nous avions tout le loisir d'échanger avec ceux qui s'étaient risqués à repartir avec un livre sous le bras, pour présenter les ouvrages et parler de notre passion de l'écriture.

dimanche 7 septembre 2008

Choisis une passion... et donne des couleurs à ta vie

Superbe histoire racontée avec passion : "Apprends à aimer ta vie telle qu'elle est. Prends la comme un cadeau. Bats toi pour l'améliorer, positive le négatif pour construire ton bonheur. Relève la tête en cas de défi..."

nouveautés au catalogue de l'ALEC : Quand je serai une étoile...

Qui se cache derrière Mamy H... ?
Animée d'une grande générosité, elle aime la vie, les gens, les animaux, la bonne table et le vin. Un de ses plaisirs favoris est de réunir autour d'une bonne table, plusieurs personnes qu'elle apprécie et raconter des tas d'anecdotes marrantes de sa vie tourmentée.. Elle vient d'une famille modeste d'ouvriers, placée très jeune chez des paysans pour garder des chèvres. Elle est à l'aise dans toute circonstance, qu'elle rencontre un président, un clochard ou un richard... Elle trouve toujours les mots qu'il faut pour rire ou passer un moment agréable.
Elle aime aussi les enfants et consacre quelques années de sa vie aux plus démunis en réalisant leur rêve à la radio. Les jours où elle est triste ou contrariée, elle exorcise ses peines dans l'écriture. Plus elle est mélancolique, plus ses créations sont gaies. Dans quelques semaines, elle commencera à profiter pleinement de son temps à la retraite, pour rentrer avec passion dans l'univers du rêve avec les enfants, les romantiques et les nostalgiques. Voici quatre de ses oeuvres à lire et à faire lire sans modération.
Ce 1er livre a reçu le Prix du Jury des 12e automnales du livre de Sury-le-Comtal en 2006.
Pour conjuguer le verbe aimer et surtout le transmettre au fil du temps. Tout n'est que sensibilité dans ses écrits. 25 € (toute commande sera expédiée sous 24 heures) alecozoir@free.fr

mardi 2 septembre 2008

Bulletin de la rentrée n°8

à gauche, photo d'une peinture retrouvée sous les cendres du Vésuve... à droite le Canope, reproduction du bras sacré du Nil à Tivoli, Maison Adriana.
Le bulletin de la rentrée vient de paraître. Vous y trouverez de nouvelles signatures, des textes variés et certains originaux, de la diversité, des informations. Vous avez encore une fois répondu généreusement pour l'alimenter, et j'ai dû faire des choix parmi vos envois. Que leurs auteurs se rassurent, je conserve chaque texte inédit en réserve.
Le manque d'espace dans ce bulletin ne m'a pas permis d'évoquer des lectures dont j'ai tenté de retrouver sur place les péripéties. Notamment le "Pompéi" de Robert Harris, qui relate à travers le récit d'un jeune ingénieur aquarius, les derniers jours avant l'éruption du Vésuve le 24 août 79. On y rencontre Pline et son neveu, dans la vie ordinaire des Romains de l'époque.
De même, je ne pouvais me rendre à Rome sans visiter la Maison d'Hadrien à Tivoli. Cet empereur romain du IIe siècle a inspiré Marguerite Yourcenar pour ses Mémoires d'Hadrien. Salué par la presse du monde entier, Les Mémoires d'Hadrien n'ont jamais cessé, depuis leur publication en 1951, d'entrainer de nouveaux lecteurs vers cet empereur du IIe siècle, "cet homme presque sage" qui fut en même temps qu'un initiateur des temps nouveaux, l'un des derniers libres esprits de l'Antiquité.



En passant par la Normandie...


J'ai découvert dans un petit coin de perdu, à Omonville la Petite, une jolie maison, un refuge fondu dans la nature. Le dernier logis de Jacques Prévert. Dans les années 1930, avec ses amis de la troupe théâtrale du Groupe Octobre, il découvre "ce coin de paradis", le cap de la Hague.
En 1971, il achète une maison au Val, où il s'installera définitivement en 1975. Il y vivra jusqu'à sa mort, en avril 1977.
On découvre un homme touche-à-tout, dialoguiste pour le cinéma, poète, auteur de chansons... Lorsqu'il n'écrit pas, il fait se rencontrer des images qu'il découpe et assemble. On voit encore dans son atelier la table sur laquelle il réalisa des collages jusqu'à la fin de sa vie. Toute la maison se visite et permet d'entrer dans l'intimité de cet artiste difficilement classable. A voir : son atelier-bureau, son jardin, une salle de lecture, un film sur sa vie, une exposition annuelle sur son oeuvre et celle de ses amis peintres et écrivains, permettent de rentrer dans l'intimité de l'oeuvre de Jacques Prévert. Si vous aller dans la région de Cherbourg, faites un détour.

vendredi 27 juin 2008

BULLETIN JUILLET-AOUT 2008

Le bulletin de l'été est paru. Vous y trouverez les dates à noter sur votre agenda, en particulier la journée des associations le samedi 6 septembre de 10 h à18 h, salle du Caroussel à Ozoir la Ferrière, (77) où vous pourrez retrouver l'ALEC qui présentera ses activités autour d'un diaporama ainsi que ses productions.
Ce n° 7, auquel les adhérents ont apporté une large participation, comporte beaucoup de poésies, une nouvelle "Clin d'oeil", un récit de voyage en Russie, des propositions de concours de nouvelles, des points de vue sur les lectures de mai et juin.
Et les livres à emporter dans vos valises et que vous pouvez retrouver sur ce site :
La Secrétaire Allemande - Jacques Arnault
La Dame du chemin des Crêtes - Jacqueline Brénot
1994 - Une année pas comme les autres - Denise-Marie Caminade
Kamerad Jacquot - Claude-Charles Chaix
La préférée des loups - Michel Féli
Au Gré du Vent - Martine L. Jacquot
Eugène, petit Bourguignon - Gisèle meunier
L'oracle du Crabe - Jean-Claude Olivier
Je suis né à 17 ans - Nadia Tayar

N'hésitez pas à vous renseigner pour rejoindre l'ALEC : 01 60 02 63 37. Les inscriptions ont lieu tout au long de l'année.
Pour l'atelier d'écriture
qui commencera fin septembre, inscrivez vous dès maintenant, le nombre de places étant limité.

Et comme le chante si bien Tadé dans son nouvel album, "Besoin 2 Vacances"...
Alors bonnes vacances. L'ALEC restera disponible tout l'été.

Le CD de l'été - BESOIN 2 VACANCES


Après "Parle pas quand tu sais pas", un 22 titres sorti en 2007, Tadé revient cet été avec "Besoin 2 vacances" qui, comme son nom l'indique, est tourné vers l'évasion... Sable fin, soleil et cocotiers sont au rendez-vous !
Marre du train-train quotidien et du mauvais temps ? Le son et les textes de Tadé sont là pour vous emmener directement sur les plages. Fort de son expérience acquise au cours de toutes ses années d'activisme au sein du hip hop, Tadé est de retour avec un album concept de 14 titres qui vous emmène en voyage pour des vacances bien méritées !
Un album qui relate les vacances et les différents moyens de les aborder et d'en profiter sur des ambiances hip hop et reggae, pour le plus grand plaisir de vos oreilles. A écouter sans modération. Disponible à l'ALEC : 10 € + 1 € port.



dimanche 22 juin 2008

Une inauguration à la hauteur de l'événement


Le salon de Montmorillon n'ouvre ses portes que tous les deux ans. Mais quelle accueil !

L' Association Lire, Ecrire, Conter au Salon du livre de Montmorillon


C'est sous un soleil timide mais néanmoins la chaleur au coeur que des membres de l'ALEC se sont retrouvés dans la cité du livre de Montmorillon (86). Les rencontres avec des auteurs reconnus ont permis des échanges de qualité et cordiaux : Philippe Grimbert, Régine Deforges, Christophe Ono-Dit-Biot, Michel Quint, Georges Wolinski pour n'en citer que quelques uns parmi les dizaines présents.

ALEC au salon de MONTMORILLON (86)


C'est dans un cadre magnifique surplombant la Gartempe que s'est tenu le salon du livre 2008. Les plus talentueux auteurs étaient présents. L'ALEC a été reçue et appréciée par les visiteurs venus de toute la région, ainsi que par les personnalités locales. Régine Deforges en particulier s'est entretenue avec Gisèle Meunier, et a insisté sur l'importance de la présence de ces "petites" associations militant pour le livre, l'écriture et la culture.

mercredi 30 avril 2008

UN AN DEJA

Eh, oui ! Comme le temps passe. Et il passe très vite lorsque les activités sont nombreuses et pratiquées avec des membres qui deviennent des amis et partagent les mêmes plaisirs, les mêmes objectifs, le même esprit.

Des deux, puis trois, cinq, six adhérents il y a un an, l’effectif s’est multiplié par cinq rapidement. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Les rencontres sur les salons du livre ont persuadé de nouveaux membres de rejoindre cette jeune et dynamique association.

Il y a toujours une oreille pour vous conseiller, vous écouter, partager, informer de ce qui se passe dans le monde littéraire et culturel en général.

Les uns et les autres sympathisent, aiment à se retrouver autour des tables rondes lecture, des ateliers d’écriture, sur des salons du livre et partager autour de magazines littéraires que l’on peut emprunter à l’ALEC.

Des amitiés se créent. Des liens se tissent. Ainsi une adhérente a pu rencontrer un membre sénégalais lors d’un voyage au Sénégal, et s’est faite l’ambassadrice de l’ALEC. Elle a pu recueillir l’adhésion d’un membre supplémentaire, convaincu et passionné par la beauté de la langue française, si valorisée en Afrique.

C’est dans cet esprit de partage, d’entraide, et de générosité que l’ALEC souhaite poursuivre son chemin.

La Présidente – Gisèle Meunier.

PARUTION du BULLETIN n°6 de Mai-Juin 2008

Le bulletin de l'association Lire, écrire, conter vient de paraître. Vous y trouverez les dates à retenir pour les prochaines rencontres autour d'un livre, le courrier des lecteurs, les concours d'écriture ainsi que des nouvelles du Canada. Un témoignage émouvant de M. Jacquot après la lecture de la lettre d'Ingrid Bétancourt à sa mère, et de la poésie vue par un peintre Ed. Caveri et J-Cl. Olivier. Les lectures retenues lors de la table ronde du 3 avril vous donneront certainement envie de plonger dans certains titres. Vous ferez connaissance avec un nouvelle auteur membre de l'ALEC Denise Marie Caminade, et découvrirez un passage du livre de Jacques Arnault La Secrétaire Allemande. Un dossier sur Amin Maalouf complète le bulletin n°5. Un témoignage d'une participante de l'atelier d'écriture évoque son envie de continuer, et le plaisir d'avoir surmonté l'angoisse de la page blanche.
Si vous souhaitez rejoindre l'association et partager les activités, une seule adresse : 65 av. Edouard Gourdon 77330 OZOIR LA FERRIERE. Tél : 01 60 02 63 37 - courriel : alecozoir@free.fr

mardi 18 mars 2008

DEUX MEMBRES DE L'ALEC AU SENAT

Ce samedi 15 mars avait lieu la cérémonie de remise des prix littéraires aux écrivains de langue française. Gisèle Meunier et Michel Féli se sont réjouis de rencontrer les heureux lauréats des dix prix remis. Le talent des nombreux primés a été largement applaudi, ainsi que les auteurs ayant reçus un prix spécial.

lundi 3 mars 2008

Le BULLETIN n° 5 de mars-avril est PARU

Le bulletin n°5 de l'association Lire, écrire, conter, vient de paraître. Il est largement alimenté par vos textes, courriers, poèmes, réflexions, compte-rendus de lectures.
Vous y trouverez les dates importantes à retenir,
les nouveaux auteurs,
les contes à la maternelle,
une nouvelle de Jacques Arnault,
un peintre et poète,
les lectures de janvier,
Eduardo Caveri,
Autour de Amin Maalouf en février,
Palmyre m'a dit (Jean Claude Olivier)
Qui aurait dit qu'Emma...? (CC Chaix)
Les concours, salons du livre, devinette
et les parutions des auteurs.
Certains de vos textes n'ont pu être inclus dans ce journal. Ils seront prioritairement présentés dans le numéro suivant.

1994, une année pas comme les autres

Denise-Marie Caminade nous propose son 1er livre, sa première grande étude spirituelle. Profondément cartésienne jusqu'à l'événement malheureux qui a bouleversé sa vie, elle a été obligée de reconsidérer tout ce en quoi elle croyait ou ne croyait pas. Des "interventions" de son défunt époux lui ont fait entrevoir un possible au-delà. De nombreuses lectures l'ont amenée à se poser de très nombreuses questions, celle que peut-être vous vous posez également. De nombreuses réponses l'ont parfois satisfaite, mais aussi que de déceptions dans le discours ou écrits de savants bien connus, d'officiels, de responsables gouvernementaux. La vérité reconnue provoquerait-elle un raz de marée dans l'édifice des grandes religions ? Mettrait-elle en péril la structure même de nos civilisations ? A vous de vous faire une opinion à travers ce livre fortement documenté, au fil de témoignages de personnes connues, et au travers de démentis officiels bien souvent peu crédibles.
ABM éditions - 272 pages -19,90 € ou en vente à l'ALEC

samedi 2 février 2008

AU CATALOGUE NADIA TAYAR

Je suis né à 17 ans.
Au détriment de tout l'amour qu'elle lui porte, la mère de Quentin dissimule sa bonne foi. Il ne connaîtra qu'une enfance rigide, durant laquelle le dialogue lui est interdit. Ce mutisme imposé, ce manque de tolérance consumeront-ils son être ? Sa passion pour l'écriture sera son seul moyen d'expression au travers de son journal intime. Parachuté dans un univers muré, Quentin l'orphelin ne verra le vrai jour qu'à 17 ans. Une destinée inopinée le conduira vers un chemin ensoleillé dont l'affection, l'amitié et l'amour seront les pylônes. La fortune est-elle la seule richesse qui conduit au bonheur ?.....

Nadia Tayar, en prêtant plume et âme à ce narrateur, réussit encore une fois à nous faire traverser les carrefours de la vie, ponctués de larmes et de joies.
roman - 200 pages - éditions Atlantica - 17 € ou en vente à l'ALEC

AU CATALOGUE NADIA TAYAR

Isabelle est une jeune Egyptienne en quête d'amour, les yeux rivés sur Paris, ses lumières et sa mode. Antoine, lui est un jeune Français styliste, à la recherche de son identité sexuelle. De leur correspondance candide et régulière, naîtra un amour passionnel. Mais pour vivre, l'amour prend parfois le contre-pied du bonheur. Antoine idéalisera Isabelle et verra en elle l'incarnation de la femme qu'il aurait voulu être. Ebranlé par la virilité qu'il ne peut lui offrir, il plongera cet amour dans un labyrinthe semé de ruelles interdites. D'un endroit à l'autre du globe, l'auteur nous fait voyager à la découverte de cet amour insolite, où le coeur de l'un est esclave de l'autre. Antoine et Isabelle parviendront-ils à briser les chaînes qui les enserrent ?
Nadia Tayar nous démontre, au travers de sa plume sensible, combien l'amour peut-être sève de vie et d'espoir.
roman - 160 pages - Ed. Atlantica-Séguier 18,50 € et en vente à l'ALEC

AU CATALOGUE JEAN CLAUDE OLIVIER

épuisé

AU CATALOGUE JEAN CLAUDE OLIVIER

Ibrahim, vieux tirailleur sénégalais, est le premier immigré d'une commune de banlieue parisienne. Nous sommes en 1947, l'homme a guerroyé pour la France en Italie. Blessé à Monte Cassino, il n'est plus qu'un vieillard fatigué et infirme, qui rêve de sa terre natale et du Sine Saloun, fleuve majestueux sur la rive duquel il a vu le jour. Un drame se noue dans sa commune d'adoption en la personne d'une jeune fille qui disparaît sans laisser de trace. La vindicte populaire et les soupçons se tournent contre lui. Fort à propos, une bande de gamins des rues se porte à son secours, aidé par l'énigmatique crabe de Foundiougne, village du nord du Sénégal. Le vieil homme pense que son crabe est son double spirituel....
... Il est temps de se lancer sur les traces de Lisette, la demoiselle disparue.
roman - 276 pages - l'Harmattan - 23,50 € vente à l'ALEC

mercredi 9 janvier 2008

AU CATALOGUE JEAN CLAUDE OLIVIER

AU CATALOGUE JEAN CLAUDE OLIVIER

Un vieux moine érudit, maître des clés du prieuré de Saint-Thibault de Fleuré, s'est engagé sur les chemins de Compostelle. Jehan Brunet, seigneur de Fleuré, élève et confident du moine, se lance à sa suite dans l'espoir de retrouver son maître. L'engagement du gentilhomme sur les chemins du pèlerinage va le conduire à vivre des aventures dont il ne pouvait imaginer le caractère fantastique. En ce milieu du 15e siècle, les routes sont peu sûres, les auberges et les relais peu fréquentables, et les conditions de vie épouvantables....
... Il arrivera pourtant à Compostelle où un juif érudit lui révélera le sens caché des choses. Mais qui est réellement Régis, le vieux moine de Saint-Thibault ?

308 pages - éditions Société des Ecrivains 21 € vente à l'ALEC

MON PAYS (publié dans l'Yonne Républicaine)

MON PAYS

Mon pays aux multiples régions, provinces disions nous jadis, toutes plus caractéristiques l’une que l’autre. De l’Alsace au climat continental au Pays Basque tempéré par la douceur de l’influence atlantique, ou de la Provence ensoleillée aux cigales chantantes à la verdoyante Normandie, je n’aurais su choisir le lieu de ma naissance.

Bourguignonne de sang par des racines lointaines et Ozoirienne de terre. Mon cœur est partagé comme celui d’une mère qui ne peut préférer un de ses enfants.

Alors mon pays est devenu une idée. Jadis au creux de la forêt d’Othe où Louis mon aïeul creusait des sabots, à Champlost précisément, et au quotidien je vis très près de la capitale. Mon territoire je l’ai façonné le long de l’autoroute qui descend jusqu’à Chablis. De la terre à blé de la Brie agricole qui a accueilli Eugène il y a un siècle, aux vignobles étagés qui couvrent les coteaux ensoleillés d’un sol calcaire, je vais de l’un à l’autre, ne franchissant qu’une borne départementale.

La Bourgogne m’a accueillie telle une de ses enfants. Un retour aux racines pour mieux comprendre d’où je venais et m’aider à envisager où j’allais. Le choix ne se fera jamais. Je resterai petite fille de Bourguignon et fille de la Brie, tout comme ces immigrés ne choisiront entre leur terre natale et le pays qui les accueille.

Enfants de tous pays, de toutes régions, de toutes terres, nous restons tous des enfants du monde. Puisse qu’en cette veille de Noël, chaque être de notre planète connaisse un instant de paix et d’amitié.

A tous joyeux Noël.

mardi 8 janvier 2008

prochaine date à retenir : 9 & 10 février salon de Soisy-Bouy

salon du livre de Soisy-Bouy 2007
PROCHAIN SALON SAMEDI 9 & DIMANCHE 10 FEVRIER 2008

mardi 1 janvier 2008

NOUVEAU : KAMERAD JACQUOT de Claude-CharlesCHAIX


KAMERAD JACQUOT - 260 pages - 17 €
Dans son deuxième roman, Claude Charles CHAIX nous parle de l'attachement qu'un sous-officier de la Luftwaffe eut pour un enfant, fils de fermier français. De juin 40 à août 44, Karl et Jacquot réagissent à leur manière à cette guerre qui embrase le Monde. Ce roman, message humaniste, a su gagner notre coeur, tout simplement.

QUE 2008 RESTE A L'IMAGE DE CES RENCONTRES FRUCTUEUSES

L’année 2008 vient de frapper à toutes les portes. L’occasion m’est donnée de présenter à tous les membres de l’ALEC, ainsi qu’à nos amis et sympathisants, et tous vos proches, une excellente et créative année 2008. Pour moi c’est le moment de faire un premier bilan sur les activités de cette jeune association. Des quelques membres convaincus en avril dernier, nous comptons désormais vingt-trois membres actifs de tous les continents. À l’heure où paraît ce bulletin, l’ALEC voit monter son nombre d’adhérents. L’atelier d’écriture aussi voit son effectif augmenter. Beaucoup de sympathisants souhaitent être tenus informés de nos activités et se renseignent, demandent conseils ou lisent le journal par mail et visitent le site Internet. Je souhaite que chacun y trouve sa place, et participe à sa façon à la vie de cette association. Elle a pour vocation de partager
des savoirs, d’échanger les plaisirs que procure la lecture, de pratiquer ensemble l’écriture de textes dont chacun est fier, de consulter des abonnements de magazines littéraires et, en
2008 réaliser ensemble des visites de maisons d’écrivains accompagnées de conférenciers spécialisés. Je profite de cette occasion pour vous rappeler que ce bulletin de l’Association Lire, écrire, conter, est un moyen de communiquer entre vous tous et de faire partager des informations que vous pouvez apporter, sur les dates des prochains salons, des concours, des informations littéraires, moyen aussi de faire connaître la dernière publication des auteurs, des nouvelles ou textes que vous avez écrits. La liste n’est pas exhaustive. Chacun y apporte sa voix, son expérience, son talent. Je centralise et mets en page. C’est pourquoi je vous attends encore plus nombreux dans les prochains numéros. Que 2008 continue à nous retrouver aussi régulièrement et dans une ambiance toujours aussi conviviale, aux tables rondes lecture du jeudi, aux ateliers d’écriture, sur les salons du livre, par échanges téléphoniques ou par mail. Je réitère à chacun d’entre vous, mes sincères voeux de bonheur et de prospérité.
À très bientôt. Gisèle Meunier, Présidente de l’ALEC.

MEILLEURS VOEUX DU BOUT DU MONDE


Il neige doucement sur Grand-Pré, berceau de l’Acadie. Tout est calme, paisible, gelé. Difficile d’imaginer que sur cette péninsule de l’est canadien, un peuple venu de France en 1604 fut déporté, que les lieux furent brûlés… En 1755, alors que des familles acadiennes étaient bien établies et prospéraient, une guerre qui faisait rage entre la France et l’Angleterre a bouleversé leur histoire. Lorsqu’on leur a demandé de prêter serment d’allégeance à la couronne britannique, les Acadiens ont répondu qu’ils ne pouvaient devenir ennemis de leurs cousins français. Cependant, ils étaient nés ici et ne connaissaient pas le pays de leurs ancêtres. Ils avaient gardé leur langue mais s’étaient adaptés à la vie nord-américaine, grâce aux Mi’kimaq. Les soldats anglais leur refusèrent la neutralité et les déportèrent. Jetées sur des bateaux, les familles furent souvent séparées dans la cohue. Les maisons furent brûlées. Il ne resterait rien, afin de décourager le retour. C’était la fin de la première Acadie… Certains se cachèrent dans les bois et purent rester. Les déportés qui survécurent se retrouvèrent surtout dans différents états de l’est américain. Plusieurs familles réussirent à se regrouper après une errance dans un pays où on ne parlait pas français, sauf en Louisiane. Certains changèrent de nom pour trouver du travail. Ainsi, des Leblanc devinrent des White et ils s’acclimatèrent. De nombreux écrivains furent inspirés par cette histoire, notamment l’Américain Henry Longfellow, qui écrivit le poème Evangeline, qui a fait le tour du monde. Plus tard, certains Acadiens purent revenir dans une province qui s’appelait désormais Nova Scotia (Nouvelle-Écosse). Mais leurs terres étaient habitées par des Américains, des Planters de la Nouvelle-Angleterre à qui on avait promis des terres et des Loyalistes qui avaient fui pendant la guerre d’indépendance. Les Acadiens s’installèrent dans d’autres régions et se firent pêcheurs. La vie française reprit tant bien que mal mais il n’y a encore aujourd’hui que 5% de francophones ici (45% au Nouveau-Brunswick). Les Acadiens de la fin du 19è siècle se dotèrent d’une fête, d’un hymne national et d’un drapeau. La langue survécut grâce aux contes et chansons. Des institutions, associations, écoles, médias furent créées au fil du temps. Le Site Historique National du Canada de Grand-Pré est à deux pas de chez moi. Antonine Maillet parle de la Grand’Prée dans Pélagie la Charrette (prix Goncourt 1979). Le nom devrait en effet être au féminin, car une prée est un vieux mot qui désigne une zone de bord de mer comme on en trouve au Poitou, d’où sont venus bien des pionniers. Aujourd’hui, de nombreux Acadiens de la diaspora ont perdu leur langue mais ils n’ont pas vendu leur âme. Ils visitent les terres ancestrales pour comprendre qui ils sont vraiment. Ils viennent chercher une poignée de terre ou tout simplement fouler les lieux et se recueillir.Au milieu du parc, l’église St Charles a été construite à l’emplacement de celle d’origine, entourée de vieux saules. Il neige doucement, le silence recouvre la vie du passé et offre une nouvelle page sur laquelle écrire l’avenir. Que la nouvelle année soit à cette image, invitante d’histoires nouvelles.
Martine L. Jacquot, briarde d’Acadie